La région du Haut Douro est le berceau du porto. Il est qualifié de « mutant » par rapport aux vins qu’on a l’habitude de voir surtout en France. C’est un breuvage au goût prononcé et très riche en arôme. Il existe trois grandes familles de porto : les blancs, les rouges, mais aussi les rosés.
Courte histoire du vin de porto
Le vin portugais était à la base plus ou moins comme les autres avant de muter en porto. Un marchand anglais du XVIIIe siècle enregistrait tout le temps des pertes lorsqu’il importait du Portugal vers son pays. En effet, le produit se dégradait et arrivait en terre britannique complètement piqué. C’est alors qu’il eut l’idée d’ajouter un peu d’eau-de-vie directement dans les barriques pour améliorer la conservation. Le résultat fut plutôt positif et le vin de porto était né.
L’ajout de l’alcool permit au vin de mettre fin à sa fermentation naturelle. À l’origine, le vin portugais était déjà sec et corsé. Une fois coupé à l’eau-de-vie, il n’en devient que plus puissant, mais avec des saveurs sucrées. Le vin de porto fut alors un succès immédiat auprès des consommateurs. Cela poussa les Portugais à en faire une fabrication massive.
Le porto, un vin mal compris
Beaucoup de consommateurs de vins ont une vision erronée du porto. Il est trop souvent servi en apéritif et n’attirerait que les buveurs d’un certain âge. Pourtant, il peut très bien être un vin branché.
De plus, ce serait largement mieux de le déguster au cours des repas que pendant l’apéro. Le taux d’alcool qu’il contient n’est vraiment pas le plus idéal pour ce type dégustation. Les papilles n’en seront que très alourdies.
Le vin de porto peut, entre autres, très bien servir de base à des recettes de cocktails simples.